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14 janvier 2009

Nouvelle nuit sous les bombes à Gaza il y a 2

Nouvelle nuit sous les bombes à Gaza

il y a 2 heures 37 min

Reuters Nidal al Moughrabi

Les soldats israéliens se sont encore approchés mercredi matin du centre de la ville de Gaza, tandis que l'inquiétude des organisations internationales se portait particulièrement sur le sort des enfants piégés au coeur du conflit. Lire la suite l'article

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TSAHAL MAINTIENT LA PRESSION SUR GAZA Agrandir la photo

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Discussion: Israël-Palestine

Au début du 19e jour d'affrontements, le bilan côté palestinien s'élevait à 971 morts, selon le ministère de la Santé du gouvernement du Hamas, qui évalue à environ 400 le nombre de femmes et d'enfants parmi les tués.

Israël fait de son côté état de treize morts, dont trois civils, depuis le début des frappes militaires le 27 décembre.

La nuit de mardi à mercredi a été à nouveau déchirée du bruit des explosions, des rafales de mitraillettes et des sirènes d'ambulance dans la bande de Gaza.

Mardi, le président du Comité international de la Croix Rouge (CICR) s'est dit choqué de ce qu'il avait vu à l'issue de sa visite du territoire côtier.

"Voir autant de blessés est inacceptable. Il est nécessaire d'épargner leurs existences et de garantir la sécurité de ceux qui les soignent", a déclaré Jakob Kellenberger, appelant Tsahal comme le Hamas à ne pas s'en prendre aux civils et à laisser les secouristes faire leur travail.

"Les blessés ne peuvent pas attendre des jours, ni même des heures, avant d'être soignés. Le travail des personnels médicaux doit être respecté, ce n'est pas négociable."

À L'ABRI NULLE PART

Le Comité des Nations unies pour les droits des enfants a affirmé que l'impact du conflit était particulièrement dévastateur sur eux.

"Des centaines d'enfants ont été tués ou blessés, gravement pour beaucoup. De nombreux autres ont perdu des êtres chers", indique le comité dans un communiqué.

Les conventions sur la protection des enfants ont été violées de manière flagrante, poursuit le document, qui rappelle en particulier le pilonnage par Tsahal d'une école de l'Onu dans un camp de réfugiés, action qui a fait trente morts.

Un haut responsable de l'agence de l'Onu chargée de l'aide aux réfugiés palestiniens, l'UNRWA, en a appelé à l'aide de la communauté internationale pour secourir les civils de la bande de Gaza. Aucun secteur du territoire n'est sûr, a-t-il souligné.

"La première et la dernière chose que tout le monde me dit, c'est 's'il vous plaît, nous avons besoin d'une protection, nous ne sommes à l'abri nulle part'", a rapporté John Ging, directeur des opérations de l'UNRWA, qui s'adressait par liaison vidéo à des journalistes situés à Genève.

Le secrétaire général de l'Onu, Ban Ki-moon, était attendu mercredi dans la région, où il doit rencontrer les dirigeants égyptiens, israéliens, jordaniens et syriens dans l'espoir de mettre fin aux combats. Le diplomate coréen a indiqué qu'il n'aurait pas de contacts avec le Hamas.

La porte-parole de l'Onu, Michele Montas, a déclaré que Ban "demanderait qu'une aide humanitaire d'urgence soit apportée sans restriction à ceux qui en ont besoin".

Au Caire, une délégation du Hamas a rouvert ses pourparlers sur le projet de cessez-le-feu soumis par l'Egypte.

"IL RESTE ENCORE DU TRAVAIL"

L'aviation israélienne a frappé mardi une soixantaine de cibles, dont plusieurs tunnels utilisés par les activistes palestiniens pour convoyer des armes d'Egypte vers la bande de Gaza. Deux roquettes tirées de l'enclave ont atteint la ville de Beersheba, dans le sud d'Israël, sans faire de victimes.

Le chef d'état-major des forces armées israéliennes, le général Gabi Ashkenazi, a indiqué que l'armée de l'air avait mené plus de 2.300 frappes depuis le 27 décembre.

"Nous avons bien avancé grâce à nos frappes contre le Hamas, ses infrastructures, son pouvoir et sa branche armée, mais il reste encore du travail", a déclaré Ashkenazi devant une commission parlementaire.

Les associations de défense des droits de l'homme ont signalé des pénuries de denrées vitales, y compris l'eau, dans la bande de Gaza. Le manque de carburant entraîne en outre de fréquentes coupures d'électricité.

Israël autorise le passage quasi-quotidien de camions chargés de nourriture et de médicaments, mais selon l'ONG Human Rights Watch, la trêve quotidienne de trois heures mis en place pour faciliter ces livraisons est "tragiquement insuffisante".

Avec Patrick Worsnip aux Nations unies, version française Gregory Schwartz

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