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20 janvier 2009

Ban Ki-moon choqué et scandalisé par ce qu'il a

Ban Ki-moon choqué et scandalisé par ce qu'il a vu à Gaza

il y a 2 heures 1 min

Reuters Nidal al Moughrabi et Louis Charbonneau

Ban Ki-moon, secrétaire général des Nations unies, s'est dit "choqué" et "scandalisé" par le spectacle qu'il a vu à Gaza après trois semaines de déluge de feu israélien. Lire la suite l'article

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BAN KI-MOON SE DIT "CHOQUÉ" PAR CE QU'IL A VU À GAZA Agrandir la photo

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Discussion: Israël-Palestine

Ban est la première haute personnalité étrangère à se rendre sur l'ex-champ de bataille depuis le cessez-le-feu unilatéral décrété par Israël, dont l'offensive contre le Hamas a fait plus de 1.300 morts, près de 6.000 blessés, des milliers de sans-abri et quelque deux milliards de dollars de dégâts.

Le Hamas a promis dimanche de respecter la trêve si l'armée israélienne quittait le territoire dans la semaine, un retrait en grande partie réalisé avant la prise de fonctions de Barack Obama, mardi, pour éviter toute friction avec le nouveau chef de la Maison blanche.

Le président sortant George Bush avait donné son aval à l'opération d'Israël, jugeant qu'elle constituait une riposte légitime aux tirs de roquette des activistes qui avaient refusé le 19 décembre de proroger la trêve de six mois conclue grâce à une médiation égyptienne.

"Je n'ai vu qu'une partie des destructions. C'est choquant et alarmant. J'ai assisté à des scènes déchirantes. Je suis profondément peiné par ce que j'ai vu aujourd'hui", a dit Ban Ki-moon, réitérant sa condamnation de l'"usage excessif de la force" par Israël, tout en dénonçant les tirs du Hamas.

Tandis qu'il parlait, de la fumée s'élevait encore des entrepôts de nourriture du QG l'Agence de l'Onu pour les réfugiés, frappés jeudi par l'aviation israélienne - un raid qualifié de "scandaleux" par Ban qui a exigé une enquête et la punition des responsables.

Les agences de l'Onu et les autres organismes humanitaires ont annoncé l'expédition rapide à Gaza d'une aide massive via les points de passage avec Israël mais le contrôle exercé depuis juin 2007 par le Hamas sur le territoire pose problème en raison du boycottage du mouvement islamiste par l'Occident.

"NOUS AVONS GAGNÉ LA GUERRE MAIS TOUT PERDU"

Des milliers de sympathisants du Hamas agitant des drapeaux du mouvement ont participé à un "meeting de victoire" devant le QG des Nations unies à l'occasion de la venue de Ban Ki-moon, afin de réclamer la fin du boycottage occidental et la reconnaissance de l'Onu.

Celle-ci fait partie, aux côtés des Etats-Unis, de la Russie et de l'Union européenne, d'un "quartet" de médiateurs internationaux qui refuse de traiter avec le mouvement islamiste tant qu'il ne renoncera pas à la violence et ne reconnaîtra pas Israël.

Ban a adjuré les Palestiniens de se rassembler sous la houlette du président Mahmoud Abbas, dont le Hamas a chassé le Fatah de Gaza. "J'appelle le Fatah, le Hamas et toutes les factions palestiniennes à se réunir dans le cadre de l'autorité palestinienne légitime."

Dans la foule participant au meeting, Abou Mourad Ghaleb affirme ne pas être venu pour soutenu le Hamas, mais pour "dire à l'Onu que les Palestiniens ne plieront pas devant Israël, seule puissance mondiale".

"Lui n'est juste qu'une image, pas une voix", ajoute cet ingénieur palestinien de 40 ans au sujet du secrétaire général de l'Onu, rappelant que les Nations unies n'ont jamais réussi à faire appliquer leurs résolutions par l'Etat juif.

Les dirigeants israéliens avaient exprimé ouvertement l'espoir que, en semant la dévastation à Gaza, les Palestiniens en rendraient responsable le Hamas et se détourneraient du mouvement islamiste.

Certains d'entre eux semblent, de fait, vaciller dans leurs convictions.

"Le Hamas a surestimé sa propre force et nous a amené encore plus de destructions. Tout le monde nous a laissés tomber, alors maintenant, il faudrait chercher un règlement de paix avec Israël", confie Waël Eïd, un Gazaoui observant de loin le meeting du Hamas.

"Nous avons gagné la guerre. Mais nous avons tout perdu", renchérit sardoniquement Nabil Soultan dans les faubourgs de Gaza en parcourant les ruines de sa maison, comme de nombreux Palestiniens que la guerre a privés de foyers.

Ban s'est aussi rendu dans le sud d'Israël, sur des sites civils touchés par des roquettes.

Version française Marc Delteil

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